Et si on parlait réussite ?
Première photo de classe - 1975 ou 1976 - j'ai deux ans et demi
et je suis la plus timide de la terre.
Bonjour, bonjour
Aujourd'hui, j'ai envie de parler de réussite. Parce que c'est un domaine que j'affectionne, et aussi parce que c'est le sujet de la dernière formation que j'ai mise en place...
Pour cela, je vais vous raconter un (tout petit) peu ma vie.
J'étais une enfant ultra timide, pour ne pas dire sauvage.
Bébé, seuls mes parents et grands-parents maternels trouvaient grâce à mes yeux : je hurlais dans les bras d'autres personnes.
A deux ans, j'ai fait ma première rentrée à l'école... Mais j'ai passé mes journées à pleurer, personne ne pouvait me parler ou me regarder sans que je ne me mette à sangloter.
Si bien que j'ai été retirée de l'école, pour ne refaire une tentative que six mois plus tard.
J'ai toujours eu du monde, des amis autour de moi, mais jamais je n'allais vers les gens la première.
J'ai toujours été bonne élève mais "on aimerait entendre Nathalie davantage" ou "élève brillante mais je ne connais pas le son de sa voix" étaient des remarques récurrentes sur mes bulletins de classe.
Arrivée en première, ma seule inquiétude était... le bac français et ses oraux ! Comment allais-je pouvoir survivre aux examens oraux ?
C'est donc à cette époque là, vers 16-17 ans que j'ai commencé à m'intéresser au développement personnel, histoire de me préparer, de ne pas arriver tremblotante à mes oraux de français et être capable d'aligner plus de trois mots face à des inconnus qui, de surcroît, étaient là pour me juger !
J'ai toujours dit que si j'avais réussi à obtenir mon baccaulauréat l'année suivante, c'était grâce à toutes ces techniques avec lesquelles je m'étais familiarisée !
Et finalement, si j'ai "oublié" tout ceci pendant toute une période de ma vie (entre 25 et 35 ans, environ), je me rends compte que j'en avais pourtant fait des habitudes, que ça ne m'a jamais quittée et je me rends compte que j'ai toujours obtenu ce que je désirais, réussissais ce que j'entreprenais, et relevé tous les défis et objectifs que je me fixais.
J'ai commencé des études de droit et, dès la première année, j'ai passé brillamment l'épreuve des écrits : 150 admissibles sur 1500 étudiants environ.
Puis, j'ai décidé d'arrêter les études pour prendre un virage radical : vivre au grand air et naviguer. J'ai appris la voile, enchainé les croisières. Pendant 6 ans, j'ai navigué le long des côtés françaises : Le Havre, Honfleur, les îles anglo-normandes, St Malo, St Brieux, Paimpol, Concarneau, Quiberon, Sète, La Grau du roi, Ile d'Yeu, Noirmoutiers, La Rochelle, Les Sables d'Olonne, Pauillac, Marseillan... Mais aussi les Îles Scilly, l'Île de Wight, la côte sud de l'Angleterre, Cowes...
En 2000, je voulais absolument louer un appartement bien précis sur le port de plaisance des Sables d'Olonne. Au vu de ma situation professionnelle et financière de l'époque, l'agence immobilière ne voulait même pas proposer mon dossier au propriétaire. Pourtant une semaine plus tard, j'emménageais dans cet appartement, avec vue sur les bateaux.
Puis un jour de 2003, j'ai eu envie de créer mon entreprise pour travailler à domicile. Je suis devenue télésecrétaire.
Et en 2006, j'ai eu envie d'être plus libre, de me consacrer à l'écriture. J'ai créé Pas A Pas, je travaille librement depuis chez moi et je gagne bien ma vie.
En septembre 2008, j'ai eu le coup de coeur pour une maison. Nous avons monté notre dossier bancaire en pleine crise financière, on ne pouvait pas tomber au pire moment ! Je voulais cette maison, et on a finalement eu les clés le 12 décembre suivant.
Si aujourd'hui, à 36 ans, atteindre ses objectifs quels qu'ils soient me paraît normal, évident, et presqu'inné finalement, tellement je l'ai intégré naturellement à ma vie, je réalise que j'ai eu une chance immense en m'intéressant aux techniques et secrets de réussite aussi tôt dans mon existence !
Si cela vous intéresse, il n'est pas trop tard, quel que soit votre âge, quelle que soit votre situation. Il est toujours possible de changer, de s'améliorer et de passer du côté de ceux qui réussissent (presque) systématiquement...
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